Lors d’un événement du Comité national républicain du Congrès (NRCC) tenu mercredi soir à Washington, l’ancien président américain Donald Trump a accueilli trois Israéliens récemment libérés de captivité : Yair Horn, et Aviva et Keith Siegel.
Keith Siegel, relâché dans le cadre du dernier accord a pris la parole avec émotion. »Je suis ici et je suis en vie. Président Trump, vous m’avez sauvé la vie, ainsi que celle de 33 autres otages. Grâce à votre détermination et à votre décision de faire des otages une priorité, nous avons pu rentrer chez nous. Nous vous devons nos vies. Je vous en prie, poursuivez vos efforts: avec votre aide, les 59 otages encore retenus à Gaza pourront eux aussi retrouver leur liberté ».
Aviva Siegel, libérée lors d’un premier accord en novembre 2023, a exprimé sa gratitude au nom de toute sa famille. »Merci, Président Trump, d’avoir ramené Keith à la maison. Nos enfants, nos petits-enfants – tous sont comblés. Mais moi, je suis la plus heureuse de tous. Il faut continuer. Il y a encore des vies à sauver. Je vous en supplie, aidez-nous à ramener les autres ».
Yair Horn, qui a passé 498 jours en captivité avant d’être libéré lors du dernier accord, a livré un témoignage poignant. Son frère, Eitan, est toujours retenu dans la bande de Gaza. »J’ai vécu l’enfer avec les terroristes du Hamas. Nous ne voyions pas la lumière du jour. Lorsque nous avons appris l’élection de Trump, nous avons su que quelque chose allait changer. C’est grâce à lui que nous sommes ici. Merci pour tous vos efforts ».
Horn a confié un souhait personnel: »Je veux juste que ma mère puisse préparer ses kneidlers pour mon frère Eitan, qui est encore là-bas. Il a 38 ans, mais pour moi, c’est toujours mon petit frère. J’espère qu’il reviendra à temps pour célébrer le Seder avec nous ».
Prenant la parole, Donald Trump s’est engagé à poursuivre les efforts pour libérer les otages restants: »Nous ne n’aurons de cesse tant que vos proches ne seront pas de retour. Ce que l’administration précédente n’a pas fait, nous allons le faire. Nous travaillons d’arrache-pied ».