Mohammad Bakri, le réalisateur du film diffamatoire pour les soldats de Tsahal, ''Jénine, Jénine'', est décédé hier (mercredi).
Au moment où l'annonce de son décès a été envoyée aux rédactions, l'animateur de Galei Tsahal qui était à l'antenne, a interrompu son émission pour rendre hommage à Bakri.
"Pendant notre émission, nous apprenons la disparition du merveilleux acteur Mohammad Bakri, vraiment l'un des plus grands. Nos pensées vont à la famille Bakri. Un immense artiste", a déclaré l'animateur en direct.
Face à la controverse, la direction de Galei Tsahal s'est défendue : "Il s'agit de propos tenus à l'improviste par un animateur qui découvrait l'information en direct. Ses mots ne reflétaient pas la situation dans son ensemble : il a simplement évoqué le travail de Bakri en tant qu'acteur de cinéma et de théâtre, sous ce seul angle. L'animateur regrette la formulation employée. Nous tenons à préciser que ces propos n'engagent pas la station. D'autres reportages diffusés par notre antenne ont abordé le sujet de manière critique, évoquant notamment le fait qu'il s'agissait d'une personne qui avait diffamé les soldats de Tsahal. Nous déplorons qu'une déclaration isolée soit utilisée pour discréditer l'ensemble de nos programmes."
Tout au long de sa vie, Mohammad Bakri s'était illustré par ses prises de position hostiles à Israël sur la scène internationale. Il avait provoqué un tollé avec son film documentaire "Jenine, Jenine", une propagande mensongère contre les soldats de Tsahal et l'Etat d'Israël.
Au lendemain de ce dérapage en direct, le ministre de la Défense, Israël Katz, s'est à nouveau exprimé sur la fermeture de la radio militaire, décidée par le gouvernement et qui doit prendre effet au 1er mars 2026: "Cette radio a soutenu nos ennemis, donné la parole à des membres du Hamas et attaqué nos soldats ainsi que Tsahal. Tous les chefs d'état-major ont affirmé que cette station devait fermer et ne pouvait demeurer au sein de l'armée. Aujourd'hui, certains d'entre eux, passés à la politique, ont changé d'avis", a-t-il déclaré, ajoutant : "Je n'ai pas pour passe-temps de fermer des radios, mais tous les généraux voulaient s'en débarrasser. On ne peut pas la privatiser."
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