Deux hommes, Walid Saadawi, 38 ans, et Omar Hussein, 52 ans, ont été reconnus coupables au Royaume-Uni pour avoir préparé un attentat visant à tuer « le plus grand nombre possible de Juifs » lors d’une fusillade de masse en Angleterre. Selon les éléments présentés devant le tribunal, les deux accusés s’inspiraient directement de l’idéologie de l’organisation terroriste État islamique (Daech) et projetaient d’utiliser des armes automatiques.
Les enquêteurs britanniques ont mis au jour des discussions explicites, des repérages et des préparatifs concrets. Le plan visait un massacre de grande ampleur, pensé pour faire un nombre maximal de victimes juives. « Si ce projet avait été mené à terme, il aurait pu devenir l’un des attentats terroristes les plus meurtriers de l’histoire du Royaume-Uni, voire le plus meurtrier », a déclaré le commandant adjoint de la police antiterroriste, Robert Potts, cité par la presse britannique.
Cette affaire met en lumière une réalité inquiétante pour les communautés juives d’Europe : la persistance d’une menace jihadiste ciblée, nourrie par un antisémitisme idéologique assumé. Contrairement à des actes isolés ou spontanés, le dossier révèle une intention structurée, méthodique, et explicitement tournée contre les Juifs en tant que tels.
Pour de nombreux observateurs, ce procès illustre aussi les limites du discours consistant à dissocier radicalisme islamiste et antisémitisme. Ici, la motivation centrale était clairement identifiée : tuer des Juifs, en s’inscrivant dans une logique terroriste globale. Le déjouement de ce complot souligne l’importance du travail de renseignement, mais rappelle également que la menace reste bien présente sur le sol européen.
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