Les nouveaux mouvements de haine, souvent présentés comme des mobilisations politiques ou militantes, peinent désormais à masquer leurs références idéologiques. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre clairement des manifestants scandant « Heil Hitler », slogan emblématique du nazisme, repris sans détour lors d’un rassemblement hostile à Israël.

Ces images ne sont pas un cas isolé. Des scènes similaires ont été documentées ces derniers mois aux États-Unis, au Canada et en Europe. À Toronto, plusieurs manifestations ont donné lieu à des slogans ouvertement antisémites, tandis que sur des campus américains — notamment en Californie et sur la côte Est — des rassemblements pro-palestiniens ont vu apparaître des références explicites au nazisme, parfois sous couvert d’« antisionisme ». En Europe, des incidents comparables ont été signalés lors de manifestations à Londres, Berlin ou Paris.

Pour de nombreux observateurs, cette répétition géographique et contextuelle marque un tournant. Il ne s’agit plus de débordements isolés, mais d’un basculement idéologique assumé, où des symboles issus des pires mouvements antisémites du XXᵉ siècle sont réintroduits dans l’espace public, y compris au sein d’universités et de manifestations se revendiquant progressistes.

Dans les communautés juives, ces images sont perçues comme une confirmation brutale. Derrière certains discours se réclamant de causes « humanitaires » ou « anticoloniales », l’hostilité envers Israël s’accompagne de plus en plus ouvertement d’une haine des Juifs, désormais exprimée sans filtre sur les campus, dans les rues et sur les réseaux sociaux. Une évolution qui alerte sur la banalisation croissante de références nazies dans les démocraties occidentales.

Vidéo:

POUR VOUS INSCRIRE A LA NEWSLETTER CLIQUEZ ICI : https://israj.media-j.com/newsletter

POUR RECEVOIR NOS INFORMATIONS EN DIRECT SUR WHATSAPP CLIQUEZ ICI http://tiny.cc/IsrajInfoIsrael