Selon le rapport annuel de PwC Israel, 2025 se hisse au deuxième rang historique en valeur de transactions, avec près de 90 milliards de dollars d’exits et d’opérations de suivi, juste derrière l’année record 2021.
Le moteur principal de cette performance : Wiz. La vente du géant israélien de la cybersécurité à Google pour 32 milliards de dollars a, à elle seule, changé l’échelle des statistiques. Mais elle n’explique pas tout. PwC recense 84 opérations en 2025, contre 53 en 2024, soit une hausse de 60 %, tandis que la valeur cumulée des exits a bondi de 340 %.
Derrière les méga-deals, une tendance structurelle se confirme : la multiplication des petites transactions. Près de la moitié des exits concernent des montants inférieurs à 50 millions de dollars. Fait marquant, 22 entreprises âgées de moins de trois ans ont été rachetées cette année, souvent dans les domaines de l’IA et du cloud. Des sociétés acquéreuses ont préféré acheter des technologies clés en main plutôt que les développer en interne.
Autre signal fort : le retour des introductions en Bourse, notamment dans la fintech. Navan, 6,2 milliards de dollars, eToro, 4,4 milliards ou encore Via, 3,6 milliards, ont contribué à redonner de l’élan à Wall Street pour les entreprises israéliennes.
Le rapport souligne aussi la progression des transactions dites « bleu et blanc », entre acteurs à forte identité israélienne, signe d’une maturation de l’écosystème local. Dans un environnement géopolitique et économique instable, la high-tech israélienne démontre ainsi une capacité rare à se réinventer, entre audace technologique, exits rapides et deals XXL.