an avait 24 ans. Il était membre de l’unité anti-terroriste Yasam de la police israélienne. Le 7 octobre, il se trouvait en congé médical, en attente d’une opération pour une grave fracture de l’épaule. Mais lorsque l’invasion du Hamas a débuté, il n’a pas hésité une seconde. Selon le témoignage de son père recueilli par Ynet, Ran a simplement enfilé son uniforme et déclaré : « Papa, je pars. Tu crois que mes amis vont se battre seuls ? Je vais les aider. » Il est parti sans demander d’autorisation. « On ne pouvait pas l’arrêter », confie son père.
En route vers le sud, Ran a d’abord porté secours à près d’une centaine de jeunes fuyant le massacre du festival Nova. Il est ensuite arrivé au kibboutz Alumim, où il a engagé le combat contre les terroristes du Hamas. À 10h50, il a envoyé un dernier message à ses amis pour leur dire qu’il avait été touché par balle. Depuis cet instant, plus aucun contact.
Sur le lieu précis de son enlèvement, les forces israéliennes ont découvert les corps de 14 terroristes neutralisés. Grâce à son courage, les habitants de la région l’ont surnommé « Rani, le défenseur d’Alumim ». Ran est aujourd’hui considéré comme le dernier otage israélien assassiné encore retenu à Gaza. Sa famille, comme toute la nation, attend toujours de pouvoir rapatrier sa dépouille pour qu’il soit inhumé en terre d’Israël, avec l’honneur dû à un héros.