Les championnats du monde U21, ouverts ce mercredi matin à Nairobi, au Kenya, ont été marqués par un nouvel épisode où la politique s’immisce dans le sport. Dans le premier combat de la catégorie des moins de 49 kg, l’Iranienne Roshan Goodarzi a refusé d’affronter l’Israélienne Yarden Nesher.

Rien de surprenant à vrai dire et pourtant un des arbitres a été enregistré en s'étonnant de la situation qu'il ne comprenait pas apparemment: « Elle est disqualifiée, préparez-vous à annoncer la gagnante », dit l’un d’eux, tandis qu’un autre demande : « Mais pourquoi, pourquoi ? » Son collègue lui répond alors : « Regarde le tirage », faisant allusion à la nationalité des deux adversaires.

En effet, selon le tirage au sort, Goodarzi — médaillée de bronze aux championnats d’Asie juniors cette année — devait rencontrer Nesher dès son entrée en lice. Mais, comme cela s’est déjà produit dans d’autres disciplines, elle a informé les organisateurs qu’elle ne monterait pas sur le tapis face à une adversaire israélienne.

À la suite de ce forfait, Nesher a obtenu une victoire technique et s’est qualifiée pour le tour suivant. Le tableau d’affichage l’a annoncée gagnante, et le site de la compétition indique que le combat s’est conclu sans aucun point, sous la mention « victoire par forfait ».

Dans les prochains jours, neuf athlètes israéliens participeront à ces championnats, avec l’ambition de signer de nouveaux résultats sur la scène internationale.