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Au Népal aussi : un Israélien violemment agressé après avoir parlé hébreu

"J'enregistrais un message en hébreu pour un ami et quand j'ai eu fini, j'ai reçu un violent coup à la tête avec une barre de métal", a relaté le touriste

2 minutes
2 décembre 2025

ParJohanna Afriat

Au Népal aussi : un Israélien violemment agressé après avoir parlé hébreu
Almog Armoza après son agression Photo : Réseaux sociaux Almog Armoza

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Almog Armoza, 25 ans, a été hospitalisé dans la nuit de lundi à mardi à Katmandou après une agression qu'il attribue à sa nationalité israélienne. Le jeune homme affirme avoir été frappé à la tête avec un objet métallique alors qu'il venait d'enregistrer un message vocal en hébreu.

L'incident s'est déroulé dans une ruelle fréquentée par les touristes, à proximité de l'auberge où séjournait le touriste. "J'enregistrais un message en hébreu pour un ami et quand j'ai eu fini, j'ai reçu un violent coup à la tête avec une barre de métal. Ils m'ont attaqué par derrière", a raconté l'Israélien à Ynet.

En se retournant, la victime a aperçu trois à cinq agresseurs qui ont continué à tenter de le frapper tandis que l'un d'eux l'agrippait par le manteau. Almog Armoza affirme avoir réussi à se dégager d'un coup de pied avant de s'enfuir en direction de son auberge.

La présence du personnel de sécurité de l'établissement a dissuadé les assaillants de poursuivre leur victime, qui a perdu une quantité importante de sang. "Peut-être un litre de sang", estime-t-il. Après avoir alerté la police, il a été transporté à l'hôpital où il a reçu des points de suture et passé une IRM.

Almog Armoza se dit convaincu que l'attaque était motivée par sa nationalité israélienne. Principal indice selon lui : les agresseurs n'ont pas tenté de le dévaliser, bien qu'il tenait son téléphone à la main au moment des faits.

"Ils ne cherchaient pas mon portefeuille, ils voulaient juste me frapper mortellement à la tête. Si je n'avais pas réussi à m'échapper, il y a de fortes chances que je ne sois plus de ce monde", a-t-il déclaré. Il estime avoir survécu "par miracle", ajoutant que si le premier coup l'avait assommé, l'issue aurait pu être fatale.