Le nouvel indice mondial des talents, publié par l’INSEAD en partenariat avec le think tank américain Portulans Institute, repose sur 77 critères regroupés en six catégories, allant de la capacité à attirer des professionnels qualifiés jusqu’à la solidité des compétences techniques, notamment dans l’IA.
Dans cette 11ème édition consécutive Israël progresse de deux places par rapport à la précédente, 23ème sur 135. Les auteurs du rapport soulignent surtout la force du pays dans la rétention des talents, un indicateur qui reflète « une main-d’œuvre alignée sur les fonctions professionnelles et managériales ». Israël occupe ainsi la première place mondiale pour les dépenses de R&D, la protection des droits des travailleurs et la couverture des retraites. En revanche, l’État hébreu s’effondre au classement de la stabilité politique -124ᵉ- et obtient un score faible concernant la tolérance envers les migrants ou la préparation aux catastrophes futures. L’État hébreu reste numéro un dans sa région — Afrique du Nord et Asie de l’Ouest — grâce à sa capacité à préserver et valoriser ses talents.
Singapour, ravit à la Suisse la première place, et doit son succès à l’efficacité gouvernementale, l’infrastructure éducative numérique, la qualité de son immigration qualifiée et sa capacité accrue à conserver ses travailleurs. Derrière elle, les grandes puissances d’Europe du Nord dominent : Suisse, Danemark, Finlande, Suède, Pays-Bas, Norvège et Luxembourg occupent les places 2 à 8. Les États-Unis reculent lourdement, passant du 3ᵉ rang en 2023 au 9ᵉ, principalement en raison d’un score faible dans la catégorie « ouverture ». Le Royaume-Uni sort du top 10 et tombe à la 12ᵉ place. En bas du classement, le Tchad, le Niger, la RDC, le Yémen et Madagascar.
Dans un monde traversé par l’incertitude, la capacité à conserver les talents devient un enjeu stratégique majeur et d'ailleurs comme IsraJ vous en avait informés, afin de.freiner la fuite des cerveaux, Israël a lancé une réforme fiscale d’envergure pour rétablir la confiance entre l’État et la communauté tech, ébranlée par les tensions sécuritaires, politiques et les incertitudes économiques