Le maire LR de La Baule, Franck Louvrier, était l'invité de David Revault d'Allonnes ce mardi matin à 7h45 sur Radio J dans l'émission "l'interview politique de David Revault d'Allonnes". Il est revenu sur l'actualité politique et sur l'augmentation de l'antisémitisme en France et dans le monde. "On a une agression physique antisémite dans notre pays tous les trois jours. C'est inadmissible. L'extrême gauche ne fait que mettre de l'huile sur le feu en permanence. D'autant plus qu'on a aujourd'hui une accélération très claire de l'entrisme islamique. A la veille des élections municipales, je souhaite que le ministère de l'Intérieur soit très vigilant en la matière. La situation est dramatique (...) Et tout ça agité par des formations politiques, notamment LFI, qui ne font qu'essayer de profiter de ces situations, si ce n'est d'en être à l'origine. Il faut qu'on soit très vigilant", a-t-il affirmé.
"La concurrence est toujours saine. Dans la famille gaulliste, il y a toujours eu des compétitions. Philippe Séguin, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin... Ca fait partie de la vie politique. Par contre, il faut organiser les choses. Je pense qu'une primaire interne, d'abord, sera nécessaire au sein de notre famille politique, et sans doute qu'une primaire de la droite et du centre sera importante. La dernière fois qu'on l'a organisée, ça s'est très bien passé. Après ce sont les affaires qui se sont additionnées sur les épaules de François Fillon qui l'ont déstabilisé, mais la primaire en elle-même avait été une réussite. Une primaire est saine parce quelle permet de comparer les projets et les personnalités."
A propos d'une présidentielle anticipée, l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy a indiqué : "Je ne suis pas du tout favorable à ça. Déjà, nos institutions sont fragilisées par la situation politique. Il ne faut pas jouer la théorie du suraccident et rajouter un problème aux problèmes. Fragiliser le Président, c'est fragiliser le quinquennat, fragiliser la Constitution de 1958, fragiliser nos institutions. Donc non: le Président a été élu, il finira son mandat."
"Malheureusement, on a voulu éviter le retour aux urnes. Et on voit bien qu'on n'arrive que dans des impasses. Il faut, à un moment donné, redonner la parole au peuple. Bien sûr, c'est compliqué. Mais c'est sans doute la meilleure solution démocratique. Dans la situation dans laquelle on est, on le voit bien, nous sommes systématiquement dans des décisions qui amènent à des impasses, à des reculs, peut-être même à une amplification des taxes et des impôts sur l'ensemble des épaules de nos concitoyens. La situation n'est pas tenable."
"Le livre de Nicolas Sarkozy, "journal d'un prisonnier", sera-t-il un règlement de comptes contre les magistrats? "Je ne crois pas que c'est son état d'esprit. Je crois qu'il veut faire partager, bien évidemment, cette injustice qu'il a vécue pendant 20 jours. Il a été incarcéré et on l'a ressorti 20 jours après: on se demande pourquoi il a été incarcéré! C'est vraiment une question qu'on se pose. J'ai le sentiment qu'il veut partager ce moment, malheureusement exceptionnel, qu'il a vécu et qui a sans doute, pour lui, été une épreuve alors qu'il a eu une vie déjà bouleversée (...) Un ancien Président de la République, il a un poids dans le paysage politique, surtout quand c'est le dernier qui a fait gagner la droite."
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Gabriel Attal