Moyen-Orient

Paix et identités : une rencontre improbable réunit des minorités arabes en Israël

Très critiquée dans le monde arabe, cette rencontre a été qualifiée de « conférence des traîtres »

1 minute
28 octobre 2025

ParJohanna Afriat

Paix et identités : une rencontre improbable réunit des minorités arabes en Israël
Participants à la conférence Photo : Réseaux sociaux 27A

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Une conférence inédite s’est tenue lundi à Tel-Aviv, réunissant pour la première fois Druzes, Alaouites, Kurdes et Assyriens autour d’un même message : l’espoir d’un changement au Moyen-Orient. Les participants, issus de minorités persécutées dans leurs pays, ont chanté l’hymne « Espoir » en arabe, symbole d’unité et de coexistence.

L’événement, organisé sans soutien officiel par le chercheur d’origine libanaise Edi Cohen, visait à créer un pont entre Israël et ces communautés. Plusieurs invités, notamment des militants druzes et kurdes venus d’Europe, se sont toutefois vu refuser l’entrée en Israël, suscitant frustration et incompréhension.

Dans un message vidéo depuis la Syrie, le cheikh druze Marwan Kiwan a dénoncé « le fléau du terrorisme islamique » et appelé à « l’indépendance totale face à l’entité terroriste syrienne ». Le Kurde syrien Alan Wali, installé en Allemagne, a pour sa part affirmé que « les ennemis d’Israël sont aussi ceux des Kurdes » et plaidé pour une alliance régionale.

Très critiquée dans le monde arabe, qualifiée de « conférence des traîtres », la rencontre a pourtant marqué un tournant symbolique. Pour ses organisateurs, elle ouvre une brèche, celle d’un dialogue entre peuples minoritaires et Israël, au-delà des lignes de conflit.