Israël

Aux obsèques d’Inbar Heiman Zal, la douleur vire à la colère : un proche expulse le ministre de la Justice

Le dernier hommage à Inbar Heiman Zal, assassinée en captivité à Gaza, a réuni des centaines de personnes. Mais au cœur du recueillement, la colère a éclaté lorsqu’un endeuillé a ordonné au ministre de la Justice de quitter les lieux.

2 minutes
17 octobre 2025

ParDelphine Miller

Aux obsèques d’Inbar Heiman Zal, la douleur vire à la colère : un proche expulse le ministre de la Justice
Site officiel de Tsahal

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Le cortège funèbre d’Inbar Heiman Zal, enlevée le 7 octobre puis déclarée morte en captivité, a quitté Rishon LeZion pour rejoindre le cimetière Yarkon à Petah Tikva. Son cercueil, recouvert d’un drap noir et du drapeau israélien, avançait lentement au rythme des psaumes et des sanglots.

Le président Isaac Herzog, présent parmi les officiels venus lui rendre hommage, a prononcé un éloge poignant :
« Nous sommes tous ici pour enfin t’offrir un lieu de repos dans la terre de ta patrie. Deux ans où les questions enserrent nos cœurs et ne nous lâchent pas. Deux ans où les images de ce jour terrible nous hantent encore. Inbar était une combattante intrépide, remarquée pour son courage et sa bravoure durant son service militaire et en ce jour tragique. »

Mais au cœur de cette solennité, la colère a surgit. À la vue du ministre de la Justice Yariv Levin, un endeuillé a explosé : « Dégage d’ici ! » avant d’ajouter : « On ne peut pas accepter cela. » Le ministre a quitté les lieux, sous le regard silencieux des familles.

Aux côtés du président se trouvaient également le coordinateur des otages Gal Hirsch, Rubi Chen — père d’Itay Chen, tombé en captivité — ainsi que Michel Illouz, père de Guy Illouz, dont le corps a été récemment rapatrié.