Le sénateur des Hauts-de-Seine, Hervé Marseille, était l'invité ce jeudi matin à 7h45 de David Revault d'Allonnes sur Radio J dans l'émission "l'invité politique de David Revault d'Allonnes". Il est revenu sur l'actualité politique. Concernant l'explosion des actes antisémites en France depuis le 7 octobre 2023, le président du groupe Union centriste au Sénat et du parti UDI, l’Union des démocrates et indépendants a affirmé : "L'exploitation faite par LFI a occasionné une recrudescence des actes d'antisémitisme les plus écoeurants. Le jour de l'entrée de Robert Badinter au Panthéon, sa tombe a été profanée. On se souvient des arbres dédiés à la mémoire d'Ilan Halimi qui ont été coupés. (...) Les Insoumis ont désinhibé, par leur implication et leur engagement en mélangeant ce qui se passe là-bas et ce qui se passe dans nos banlieues, il ont donné une occasion à certains, qui ne demandaient que ça, pour exprimer leurs sentiments antisémites."
Herbé Marseille est aussi revenu sur la suspension de la réforme des retraites : "C'est une erreur. Le Premier ministre a fait un choix. Il a dit: je suis obligé de passer un compromis, si on ne veut pas dépendre du RN, il faut passer un accord avec les socialistes. Et les socialistes ne voulaient pas négocier des bricoles, ils voulaient quelque chose de majeur: la réforme des retraites, qui était leur espèce de Graal politique. Et là, ils ont attrapé la queue du Mickey. Mais c'est très cher payé. Ca aurait pu se discuter. Et surtout, le Premier ministre auraient pu en parler avec ceux qui le soutiennent."
"On a rappelé au premier ministre qu'on était prêts à l'accompagner, parce que tous ceux qui étaient dans la majorité sénatoriale y étaient prêts. Parce que derrière tout ça, il y a la nécessité d'avoir un budget. Mais à quel prix? La France a besoin d'un budget., mais on peut pas tout céder. On peut pas aller de renoncement en renoncement; d'abandon en abandon. Parce que tout ça va coûter très très cher. Donc il faut qu'on en parle. Et le premier ministre serait inspiré d'en parler avec ceux qui le soutiennent. Parce que là, il a négocié avec les socialistes. Mais qu'on en parle tous ensemble!"
Une proposition de budget pour l'année 2026 a été présentée par le gouvernement. Hervé Marseille a réagi : "Personne n'a regardé ce qu'il y avait dans le budget. Déjà parce qu'on n'avait pas le budget. Le gouvernement a fait en sorte de sortir le budget le plus tard possible. Donc maintenant, tout le monde regarde ce qu'il y a dedans. Et c'est pas triste. Les gens de Bercy, qui sont pas des poètes, ont fait tous les fonds de tiroir. Et on a supprimé plein de choses. En matière de santé; de logement, les APL, l'hébergement d'urgence pour les femmes seules avec des enfants..."
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Gabriel Attal