Conformément à la décision du gouvernement, la cérémonie d’État en hommage aux victimes, aux soldats tombés et aux otages se tient le 24 tichri. Le massacre ayant eu lieu le jour de Simhat Torah, 22 tichri, il n'était pas possible d'organiser des commémorations à cette date, suivant la loi juive. Le lendemain étant encore jour de fête pour les Juifs de Diaspora, le gouvernement a donc décidé que ce jour national du souvenir aurait lieu le 24 tichri.
C’est donc à cette date — qui tombe cette année le 16 octobre — que se déroule le jour national du souvenir du 7 octobre et de la guerre Glaives de fer, marqué par deux cérémonies officielles au mont Herzl à Jérusalem en présence entre autres du président Isaac Herzog, du premier ministre Benyamin Netanyahu, du chef de l'état-major Eyal Zamir et le chef du Mossad David Barnéa : à 11 h pour les soldats tombés, et à 13 h pour les civils assassinés.
De surcroît, à 10 h, un office commémoratif se tiendra au kibboutz Kfar Aza, où 64 habitants ont été assassinés et 19 enlevés lors de l’attaque. Familles, survivants et forces de sécurité s’y recueilleront.
Le soir, Ashdod accueillera la cérémonie nationale sous le thème « Sept éclats de lumière dans la bravoure et la détermination ». Le maire, Dr Yehiel Lasri, a rappelé que « ces cérémonies nous rappellent le prix que nous payons pour être un peuple libre sur notre terre » et appelé à « reconstruire une société plus forte et unie ».
Une nouvelle stèle virtuelle a également été inaugurée à la mémoire des victimes étrangères du massacre. Créée par quatre frères originaires de Netanya, immigrants de Russie, la plateforme en ligne propose pour chaque disparu une page biographique et des témoignages accessibles au public.
En cette semaine marquée à la fois par le retour de vingt rescapés de la captivité et la mise en terre d'otages assassinés, le pays oscille entre mémoire et renaissance, entre chagrin et espérance