« Nous avons convenu que la prochaine étape serait celle d’un gouvernement national général », a déclaré Mohammad al-Radawi, cadre du Jihad islamique palestinien, dans une interview relayée par les médias arabes. Selon lui, toutes les factions palestiniennes auraient approuvé la création d’un comité chargé d’administrer la bande de Gaza, précisant que le Hamas n’en ferait pas partie ; « Nous disons que toute direction palestinienne qui assumera la gestion de Gaza ne soulèvera aucune objection de notre part, tant qu’elle bénéficiera d’un soutien, d’une supervision et d’une présence arabe qui garantiront le succès de cette initiative ».
Cette déclaration, rare par son ton consensuel, intervient dans un contexte de négociations sensibles autour de l’avenir politique de Gaza, alors que les discussions sur un cessez-le-feu et sur la libération des otages se poursuivent. Elle traduit aussi la volonté croissante de certains mouvements palestiniens - notamment le Jihad islamique et le Fatah - de préparer une transition post-Hamas, sous supervision régionale.
Reste à savoir si cette ouverture trouvera un écho réel sur le terrain, où le Hamas conserve encore des bastions militaires et une influence certaine sur la population.