Le chef d’état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, a visité mardi la bande de Gaza, où il a rencontré des combattants de la Sayeret. Une visite, 24 heures après la communication publique du président américain Donald Trump et du Premier ministre Benjamin Netanyahu à la Maison-Blanche, qui traduit, selon les responsables militaires, une préparation importante de Tsahal à des « jours sensibles » si l’accord proposé est mis en œuvre.
Zamir a insisté devant les commandants de divisions et de brigades sur la nécessité d’un niveau d’alerte maximal : vigilance, mobilité et leadership visible des officiers sur le terrain. Le chef d’état-major a averti que le Hamas cherchera à obtenir des gains significatifs dans la phase finale du conflit et a rappelé l’importance d’éviter de rester statique. Selon lui, la manœuvre et la réactivité détermineront la capacité à empêcher au mouvement islamiste de transformer des incidents tactiques en victoires politiques ou en gains de légitimité.
Sur le plan opérationnel, Tsahal confirme que les plans pour les prochains jours restent en vigueur. Les autorités militaires ont toutefois appelé les unités à la prudence, notamment pour éviter des frappes aux conséquences civiles massives qui offriraient au Hamas des motifs de légitimation. L’ordre du jour donné aux troupes insiste sur la nécessité de valider chaque frappe par les circuits d’autorisation et de réduire les risques pour les non-combattants.
Alors que la fenêtre de réponse est très courte, trois à quatre jours a lancé Donald Trump, l’incertitude demeure. Si le Hamas accepte, la période qui suivra exigera une vigilance extrême : Tsahal anticipe des tentatives du mouvement terroriste pour créer des faits accomplis et chercher des avantages symboliques pendant le retrait et la reconfiguration sécuritaire. Si le Hamas refuse, la Maison-Blanche et Jérusalem laissent entendre qu’Israël poursuivra l’action militaire pour « atteindre ses objectifs ».