Le député PS de Paris, Emmanuel Grégoire, était l'invité de David Revault d'Allonnes ce lundi matin à 7h45 sur Radio J dans "l'interview politique de David Revault d'Allonnes". Il est revenu sur l'actualité politique et sur les élections législatives à la mairie de Paris. Lecornu "ferme méthodiquement toutes les portes sur lesquelles le PS et les Français attendent une modification de la politique du gouvernement : la justice fiscale, la taxation des plus hauts revenus. Il y a tous les signes d'une confrontation", a affirmé l'élu. "Clairement, le compte n'y est pas. Nous nous préparons à censurer le gouvernement. Ce qui est irresponsable, c'est de s'entêter dans une politique qui n'est soutenue par personne. Notre responsabilité, à nous, c'est de mener cette confrontation pour faire en sorte que cela change. Et si cela ne change pas, nous censurerons. Le Président de la République ne peut pas faire du chantage."

Emmanuel Grégoire a ajouté : "Ca fait plus de trois semaines que Lecornu est premier ministre, nous n'avons toujours pas de gouvernement. C'est une méthode incontestablement inédite. Il est enfermé à Matignon ou à Brienne, je n'en sais rien. Il reçoit des gens, on ne sait pas qui. Il a vu les syndicats, on voit bien qu'il n'a pas eu d'ouverture. C'est une méthode insolite, pour ne pas dire irresponsable."

A propos de l'élection législative à la mairie de Paris, le député PS a souligné : "A l'évidence, mon style n'est pas celui de Rachida Dati. Je ne serai pas un maire bling bling. Je serai un maire rigoureux, appliqué, un maire normal. J'ai fait de la lutte contre la corruption, de la probité publique un engagement au cœur de mon histoire politique personnelle. Qu'est-ce que les Parisiens attendent de leur maire? Etre une star bling-bling ou quelqu'un à leur service?"

Gabriel Attal