Dimanche, la ville de Bint Jbeil, au sud du Liban, a été touchée par une frappe de drone israélien. Selon le ministère libanais de la Santé, cinq personnes ont été tuées, parmi elles trois enfants et leur père, tandis que la mère a été grièvement blessée. Deux autres civils ont également été blessés.
Depuis New York, le président libanais Joseph Aoun a vivement condamné l’attaque, la qualifiant de « massacre » et d’atteinte flagrante aux résolutions internationales. « Il n’y a pas de paix sur le sang de nos enfants », a-t-il déclaré, appelant les pays garants du cessez-le-feu à faire pression sur Israël. Le Premier ministre Nawaf Salam a de son côté parlé d’un « crime délibéré contre des civils ».
L’armée israélienne a confirmé être à l’origine de la frappe, précisant qu’elle visait un militant du Hezbollah opérant depuis une zone civile. Tsahal a reconnu la mort de civils et indiqué que l’incident était en cours d’examen. Cet épisode, survenu malgré un cessez-le-feu conclu en novembre, illustre la fragilité de la trêve le long de la frontière israélo-libanaise.