Un sommet d’urgence arabe-islamique doit se tenir à Doha dimanche et lundi prochains pour discuter des conséquences de l’attaque israélienne visant les dirigeants du Hamas sur le sol qatari. Le Qatar chercherait à tirer parti de ces frappes et à rallier les pays du Golfe – et au-delà – contre Israël.
Avant cette déclaration, Netanyahu avait envoyé un message clair à Doha et aux États offrant refuge aux groupes terroristes : « Expulsez-les ou nous le ferons. Nous n’oublions pas le 11 septembre ni le 7 octobre ». Il a rappelé le parallèle avec la lutte contre le terrorisme après le 11 septembre et l’importance de ne pas fournir d’asile aux terroristes.
Dans le même temps, des sources diplomatiques égyptiennes annoncent que les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza ont été suspendues, en raison du « refus d’Israël de répondre aux demandes de l’Égypte concernant l’acheminement de l’aide humanitaire.»
Les relations diplomatiques entre l’Égypte et Israël sont décrites comme « au plus bas niveau », limitées à la communication via le comité militaire chargé de superviser l’application des accords de Camp David.