Le robot fonctionne grâce à une alimentation par induction depuis le rail, ce qui lui permet de rester opérationnel 24 h/24, sans interruption. Il combine usages civils et sécuritaires et sera intégré prochainement dans la stratégie de protection des frontières, des bases et des prisons, en complément des systèmes existants.
Les tests ont simulé divers scénarios, reflétant les menaces actuelles et futures : détection de personnes et de véhicules à distance, suivi automatique, systèmes d’alerte avancés, observation et contrôle de zones dans des conditions de faible visibilité, avec possibilité de réponse à distance.
Pour le Brigadier-général Yehouda Almakaïs, responsable R&D au ministère de la Défense : « Le robot sur rail est un concept unique : sa robustesse et sa fiabilité surpassent celles des drones ou autres systèmes autonomes. Il peut fonctionner des semaines voire des mois avec une maintenance minimale, renforçant la sécurité des installations et des frontières, un véritable avantage tactique en temps réel. »
Selon les responsables, ce projet marque une avancée significative pour la protection des frontières et des installations sensibles grâce à une combinaison réussie entre innovation technologique et expertise opérationnelle.