Le maire de Béziers, Robert Ménard, était l'invité de David Revault d'Allonnes dans "l'interview politique" ce jeudi matin à 7h45 sur Radio J. Il est revenu sur l'actualité politique et notamment le mouvement "Bloquons tout" et la recherche pas le Premier ministre, Sébastien Lecornu, d'une majorité parlementaire. "Je constate qu'aujourd'hui, si vous additionnez les gens de droite ou les gens avec qui la droite peut travailler, c'est là qu'est la majorité. Et c'est là qu'il faut aller la chercher. Moi je n'ai pas voté Rassemblement national aux dernières élections législatives, mais je ne fais pas comme si ils n'existaient pas", a-t-il affirmé.
"Aujourd'hui, il faudra demander à tout le monde de faire des efforts, y compris des gens qui n'ont pas beaucoup d'argent sans, en même temps, ne pas demander un effort aux gens qui ont beaucoup d'argent, qui ont des patrimoines de centaines de millions d'euros. C'est inaudible. Et la droite libérale se trompe."
"Si aujourd'hui Emmanuel Macron est aussi attaché qu'il l'affirme à la France et à son avenir, il me semble qu'il faut peut-être quitter le devant de la scène. Il est jeune, il peut faire bien d'autres choses. Regardez Charles de Gaulle: quand le référendum lui donne tort, il décide de quitter l'Elysée. Ca peut s'imaginer."
A propos du mouvement "Bloquons tout", Robert Ménard a expliqué : "Ce n'est pas un mouvement populaire, c'est pas les Gilets jaunes; qui n'étaient pas des gens politiquement très engagés, mais qui juste en avaient ras le bol du prix de l'essence. Aujourd'hui, on a une bande de petits gauchistes qui veulent casser et qui jouent la révolution."
"Merci Jean-Luc Mélenchon ! Dieu merci, Jean-Luc Mélenchon a expliqué, en s'engageant à l'avance, en disant que c'était la révolution et qu'il fallait descendre dans la rue. Je crois qu'il a dissuadé tout un tas de gens ordinaires, d'honnêtes gens, de braves gens. Il leur a enlevé l'envie de descendre dans la rue", a poursuivi le maire de Béziers.
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Gabriel Attal