Lors d’un rassemblement organisé par « Jews for Racial and Economic Justice », ZohraLors d’un rassemblement organisé par « Jews for Racial and Economic Justice », Zohran Mamdani, candidat démocrate à la mairie de New York, a transformé sa victoire aux primaires en tribune politique contre Israël. « Cette victoire est la preuve que de nombreux New-Yorkais rejettent la violence exercée par Tsahal, financée par les impôts américains », a-t-il lancé devant ses partisans. Il a accusé Jérusalem de « mener une politique délibérée de famine » et de commettre un « génocide à Gaza ».

Mamdani, déjà connu pour ses positions virulentes contre Israël, a ajouté que « chaque heure, un enfant palestinien est tué » et que « d’ici la fin du mois, des millions seront au bord de la famine ». Ces déclarations, prononcées en ce jour symbolique du 11 septembre alors que l’Amérique commémore les attentats islamistes de 2001, ont une résonance particulière. Pour beaucoup dans la communauté juive new-yorkaise, ce parallèle est insupportable : plusieurs organisations l’accusent de diffuser un discours hostile et dangereux, qui nie la réalité du terrorisme subi par Israël et renforce le climat de défiance à l’égard des Juifs.

Cette sortie de Mamdani illustre un climat politique américain de plus en plus polarisé autour du conflit israélo-palestinien. Alors que certains militants progressistes l’applaudissent, d’autres craignent qu’un tel langage, assimilant Israël à un État génocidaire, contribue à radicaliser les débats et à isoler davantage la communauté juive dans une métropole où elle joue pourtant un rôle politique et culturel central.