Selon le Centre médical Shaare Zedek, sept personnes y ont été admises, dont une dans un état critique, quatre grièvement blessées et deux autres dans un état modéré. L’établissement a également signalé que plus de trente personnes victimes d’anxiété avaient demandé un suivi médical au cours de la journée, onze d’entre elles recevant encore un traitement.
À l’hôpital Hadassah Ein Kerem, une femme d’une trentaine d’années a été hospitalisée dans un état modéré et se trouvait consciente. De leur côté, les équipes de Hadassah Mount Scopus ont pris en charge deux hommes : l’un, dans la vingtaine, est soigné pour des blessures modérées, tandis que l’autre, âgé d’une quarantaine d’années, se trouve dans un état très critique et instable.
Au total, une vingtaine de personnes ont été blessées à des degrés divers dans l’attaque, en plus des victimes décédées. Mais le traumatisme dépasse le seul cadre physique. Plusieurs dizaines de témoins et de passants, choqués par la violence de la scène, ont été pris en charge par les services d’urgence pour des crises d’angoisse. Des cellules de soutien psychologique ont été activées dans les hôpitaux, où familles et survivants reçoivent un accompagnement adapté.
Les médecins soulignent que ces blessures invisibles sont fréquentes lors d’attentats ciblant des lieux publics bondés : les survivants comme les proches vivent avec des symptômes de stress post-traumatique, parfois pendant des années. L’attaque de Ramot, survenue à une heure de forte affluence, a ainsi marqué un grand nombre d’habitants, bien au-delà des seules victimes directes.