On parle de startups israéliennes qui œuvrent pour l'océan. Ces entreprises israéliennes font progresser à l’échelle mondiale l’économie bleue émergente pour purifier l’air, sauver les poissons, éliminer les microplastiques et bien plus encore.
La journée mondiale des océans qui s’est déroulée à Nice le 8 juin dernier et qui rappelé l’importance fondamentale des mers et des océans a aidé, si je puis dire, ces startups à revenir à la surface. Avant même que nous parlions de ces startups, il faut en revenir au rôle fondamental des océans.
Cette gigantesque étendue d’eau produit environ la moitié de l’oxygène mondial plus que la somme des forêts.
L’océan absorbe environ un quart des émissions de dioxyde de carbone.
Non tout n'est pas exactement réglé : malgré ces fonctions vitales, l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre a réduit la capacité de l’océan à absorber le dioxyde de carbone, diminuant ainsi son rôle protecteur contre le changement climatique. À cela s’ajoutent la montée des microplastiques et les dangers environnementaux tels que les marées noires, qui menacent constamment les écosystèmes marins et la biodiversité.
Pour aider l’océan dans sa mission de sauver les habitants de la Terre d’une lente cuisson à feu doux, des dizaines de startups israéliennes développent des technologies et des modèles économiques centrés sur l’océan pour lutter contre le changement climatique et la pollution.
« La valeur immense de l’océan pour notre monde exige un engagement indéfectible. L’écosystème high-tech israélien, combiné à nos talents en biotechnologie et en intelligence artificielle, est à l’avant-garde de la création de solutions révolutionnaires pour purifier nos océans et garantir leur santé pour les générations futures », déclare Alon Turkaspa, responsable du secteur agroalimentaire et climat chez Startup Nation Central.
Fondée en 2022, basée à Césarée, Gigablue s’engage à l’aider dans sa mission, en utilisant l’intelligence artificielle avancée et des méthodes scientifiques pour faciliter la capture et l’élimination du carbone à grande échelle. En imitant les mécanismes naturels de séquestration du carbone de la Terre et en favorisant la croissance du phytoplancton — l’un des plus grands absorbeurs de CO₂ des abysses bleus — Gigablue vise à aider les organisations à atteindre des objectifs d’émissions négatives.
Forte de ces avancées, l’organisation appelée Start Up Nation Central déclare : « L’aquaculture et l’agriculture marine représentent la prochaine limite à dépasser du secteur agroalimentaire israélien. »
Jean-François Strouf