Le cabinet restreint réuni ce soir pour a examiné les scénarios possibles face à l’impasse persistante dans les négociations sur les otages. En attendant, Tsahal poursuit ses opérations dans la bande de Gaza, et concentre ses efforts sur deux objectifs : affaiblir durablement le Hamas et créer des conditions propices au retour des otages. Cela passe en priorité par la destruction des infrastructures-clés de l’organisation, et notamment de ses tunnels stratégiques.

Au cours des derniers jours, Tsahal a identifié de nouvelles galeries souterraines, considérées comme des nœuds vitaux pour la survie opérationnelle du mouvement islamiste. Leur neutralisation a donc un impact direct sur la capacité du Hamas à tenir le terrain.

En parallèle, l’entrée de l’aide humanitaire dans Gaza se poursuit, soit par camions via les points de passage, soit par parachutage aérien. L’aide comprend nourriture et matériel de première nécessité.

Ce dispositif a aussi un effet politique : il fragilise l’autorité du Hamas, incapable de contrôler la distribution. Le fait que des milliers de Gazaouis pillent les camions d’aide est perçu comme un signe de l’érosion de sa gouvernance et de sa mainmise sur la population.

Au sein du Commandement sud, les plans sont prêts : plusieurs options militaires sont sur la table, à activer si la voie diplomatique échoue et si aucune percée n’est enregistrée dans les prochains jours. Il ne manque plus qu'un signal du niveau politique.

La réunion du cabinet restreint s’est tenue dans un climat plutôt pessimiste. Le Hamas campe sur des positions irrecevables pour Israël.