Israël

Netanyahou défend sa politique d'aide à Gaza face aux critiques internationales

Le Premier ministre a admis que "la situation à Gaza est difficile", mais dénonce la manipulation de cette réalité par le Hamas

2 minutes
28 juillet 2025

ParJohanna Afriat

Netanyahou défend sa politique d'aide à Gaza face aux critiques internationales
Benyamin Netanyahou Photo by Chaim Goldberg/Flash90

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Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a publié lundi soir une déclaration exceptionnelle aux médias internationaux pour justifier la politique israélienne d'aide humanitaire à Gaza, dans un contexte de pressions diplomatiques croissantes.

À l'issue d'une réunion restreinte du cabinet incluant les ministres Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich, Netanyahou a détaillé les dispositions prises par Israël : suspension quotidienne des opérations militaires dans les zones peuplées du centre de Gaza entre 10h et 20h, et mise en place d'itinéraires sécurisés de 6h à 23h pour les convois humanitaires.

"Nous autorisons déjà l'entrée quotidienne d'importantes quantités d'aide humanitaire à Gaza, notamment de nourriture, d'eau et de médicaments", a-t-il affirmé, promettant qu'Israël "continuera à travailler avec les agences internationales ainsi qu'avec les États-Unis et les pays européens".

Netanyahou a rejeté la responsabilité de la crise humanitaire à Gaza sur le Hamas, accusé de "voler l'aide à la population" et d'utiliser "ouvertement des civils comme boucliers humains". Il a également rappelé que le mouvement islamiste "opère à partir d'hôpitaux et utilise des écoles et des jardins d'enfants pour stocker des armes".

Le Premier ministre a admis que "la situation à Gaza est difficile", mais dénonce la manipulation de cette réalité par le Hamas qui "publie des chiffres non vérifiés dans les médias et diffuse des images soigneusement mises en scène".

"Nous menons une guerre juste, une guerre morale, une guerre pour notre survie", a martelé Netanyahou, rappelant le massacre du 7 octobre où "plus de 1 200 innocents" ont été tués. "Aucun pays au monde ne tolérerait la domination continue d'un territoire voisin par un groupe terroriste déterminé à le détruire", a-t-il ajouté.