L’organisation « Flottille de la liberté » (Freedom Flotilla Coalition – FFC) a annoncé le départ imminent d’un nouveau bateau en direction de la bande de Gaza, dans le but de briser ce qu’elle qualifie de « blocus illégal imposé par Israël ».
Le navire, baptisé « Handala », devrait appareiller le 13 juillet depuis Syracuse, en Italie, transportant à son bord de l’aide humanitaire, ainsi que des journalistes et militants venus de différents pays.
Le nom du bateau fait référence à Handala, personnage emblématique créé par le caricaturiste palestinien Naji al-Ali, devenu symbole mondial de la ''résistance palestinienne''. Selon les organisateurs, cette mission vise à exprimer une ''solidarité internationale avec les habitants de Gaza et à attirer l’attention sur la crise humanitaire persistante dans l’enclave palestinienne''.
Cette nouvelle tentative de flottille survient peu de temps après l’échec du « selfie-boat », auquel avait participé la militante écologiste Greta Thunberg et l'euro-députée française Rima Hassan. Le navire « Madleen » avait été intercepté par l’unité d’élite Shayetet 13 de la marine israélienne. Les passagers avaient été transférés à Ashdod, où ils ont été traités conformément aux procédures israéliennes. Greta Thunberg et les autres activistes avaient ensuite signé des documents avant d’être renvoyés dans leurs pays d’origine.
Au cours des dernières années, le bateau Handala a déjà accosté dans plusieurs ports européens, véhiculant des messages politiques et des œuvres artistiques, dans le cadre d'une campagne anti-israélienne.
Israël, pour sa part, considère ces initiatives comme des provocations politiques sous couvert d’actions humanitaires, et affirme que l’accès humanitaire à Gaza est possible via les points de passage autorisés, sous supervision sécuritaire.