Des centaines de terroristes ont été libérés et vont encore être libérés en échange de 33 otages israéliens dans le cadre de l'accord signé entre Israël et le Hamas. Nombre d'entre eux ont été condamnés à la réclusion à perpétuité.

Le journaliste Avishaï Grinzaig (i24News en hébreu) a dévoilé la face cachée de cet accord, ce qui n'a pas été révélé au public. Il s'agit d'une clause qui prévoit en plus de la libération de centaines de terroristes, celle de 1000 Gazaouis arrêtés après le 7 octobre.

Dans l'accord, ils sont définis comme des personnes qui n'étaient pas impliquées dans les événements du 7 octobre et qui n'ont pas participé au combat.

Pourtant, Avishaï Grinzaig révèle que parmi ces 1000 Gazaouis, certains ont participé à des tirs de roquettes lors d'attaques qui ont précédé le 7 octobre, certains ont contribué à creuser les tunnels du Hamas, certains sont des employés du Hamas ou des membres de ses services d'ordre.

Par ailleurs, toujours selon les informations rapportées par le journaliste d'i24 News en hébreu, selon les termes de l'accord, le Hamas a choisi lui-même qui seraient 500 des 1000 Gazaouis qui seront relâchés et Israël les 500 autres.

En outre, l'accord prévoit également la libération de toutes les femmes arrêtées pendant l'offensive terrestre dans la Bande de Gaza. Parmi elles, se trouve une femme qui a détenu des otages chez elle.

D'après un ministre, cité sans le nommer par Grinzaig, ces arrangements n'ont pas seulement été cachés au public, ils n'ont pas non plus été présentés ''clairement'' aux ministres, lors du conseil des ministres où l'accord a été entériné.