Sécurité

Etat de santé des ex-otages et mise en scène du Hamas : indignation du gouvernement et de la classe politique

3 minutes
8 février 2025

ParIsraJ

Etat de santé des ex-otages et mise en scène du Hamas : indignation du gouvernement et de la classe politique

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La libération d'Eli Sharabi, Ohad Ben Ami et Or Levi, dans un état de santé préoccupant, a déclenché l'indignation unanime de la classe politique israélienne, tandis que le gouvernement a haussé le ton face au Hamas et ses mises en scène dégradantes.


Dans une déclaration ferme depuis Washington, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a qualifié le Hamas de "monstres". "Leur sang est sur leur tête", a-t-il déclaré, promettant une double stratégie : la libération de tous les otages et l'élimination totale du Hamas.


Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar a saisi cette occasion pour interpeller ses homologues internationaux : "Regardez ces images - qui voit-on vraiment mourir de faim ? Les terroristes ? Les habitants de Gaza ? Ou nos otages ?" Il a comparé l'état des otages libérés à celui des "survivants de l'Holocauste", appelant à "éradiquer le mal nazi du Hamas".


Netanyahu a indiqué avoir donné des instructions strictes à la délégation israélienne concernant les négociations en cours, affirmant avoir reçu le soutien total du président américain Trump sur sa stratégie double : la libération des otages et l'éradication du Hamas.


Le député Gadi Eisenkot du Camp d'Etat a qualifié les images de "difficiles et inimaginables", pointant du doigt les "coûts élevés de l'attente". Il a appelé à donner "un mandat clair et sans ambiguïté" à la délégation se rendant au Qatar pour accélérer la mise en œuvre du plan de libération de tous les otages.


Le président d'Otzma Yehudit, le député Itamar Ben Gvir, a réagi après s'être opposé à l'accord et avoir démissionné du gouvernement : « C'est une Shoah. Encourageons l'immigration volontaire des Gazaouis maintenant. Le temps presse ! »

Le ministre des Finances Bezalel Smotrich, opposé à l'accord, a réaffirmé la nécessité de "détruire" le Hamas, qualifiant ses actions de "mal qui doit être éradiqué de la surface de la terre".


Le Forum des familles d'otages a adressé une lettre pressante à Netanyahou, soulignant que ces libérations confirment leurs pires craintes sur les conditions de détention des otages. Ils appellent à privilégier "le sauvetage des vies" plutôt que "la vengeance".


L'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant a qualifié la libération des otages d'"acte juif, humain et moral", tout en réaffirmant la détermination d'Israël à "frapper l'organisation Hamas". Il a appelé à poursuivre les efforts pour le retour de tous les otages, rappelant le principe militaire de "ne laisser aucun blessé sur le terrain".