Hier, 26 janvier, expirait la trêve de 60 jours prévue par l'accord signé par les parties mais l'armée libanaise n'ayant pas rempli sa partie du contrat, Israël a indiqué que Tsahal ne se retirerait pas totalement du Sud Liban.
Dans ce contexte, cette nuit (dimanche à lundi), la Maison Blanche a indiqué que la trêve serait prolongée jusqu'au 18 février, période pendant laquelle l'armée libanaise doit se déployer au Sud Liban et Tsahal se retirer progressivement.
Le Président libanais, Joseph Aoun, a assuré que son pays respecterait la prolongation de la trêve et a demandé la libération des terroristes capturés par Israël pendant la guerre. Des négociations sur ce sujet doivent être menées pendant cette période de prolongation.
Steve Witkoff, l'émissaire américain au Proche-Orient, a apporté son soutien à l'action d'Israël: ''Nous avons proclamé une prolongation de la trêve. Le gouvernement israélien a été formidable. C'est un partenaire formidable. Ils ont fait du bon travail au Liban''.
Néanmoins, le Hezbollah a l'intention de continuer à encourager les Libanais à rejoindre le sud du pays, à l'encontre des consignes de Tsahal et des termes de l'accord. Ainsi, des scènes comme celles observées hier où des Libanais s'approchent des soldats israéliens qui en réponse procèdent à des tirs de sommation, pourraient encore avoir lieu dans les prochains jours.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a prévenu: ''Nous ferons appliquer le cessez-le-feu au nord (Liban) et au sud (Gaza). Ceux qui violent les règles ou menacent les forces de Tsahal en paieront le prix. Nous ne permettrons pas un retour à la réalité du 7 octobre''.