L'émissaire américain pour le Proche-Orient, Amos Hochstein, se trouve ces jours-ci dans la région. Il s'est rendu au Liban pour évoquer la progression de l'accord de cessez-le-feu.

Depuis son entrée en vigueur, Tsahal a dû procéder à des actions quasi-quotidiennes afin d'empêcher les terroristes du Hezbollah de se réimplanter et de se réarmer au Sud Liban. Par ailleurs, Israël, par la voix de son ministre de la Défense, Israël Katz, a signifié que Tsahal pourrait rester dans certains points stratégiques près de la frontière, en particulier si l'armée libanaise ne prend pas le contrôle de la zone et ne chasse pas le Hezbollah au nord du fleuve Litani comme convenu dans l'accord.

Hochstein a déclaré que l'armée libanaise était bien en train de se déployer au Sud Liban et aujourd'hui (mercredi), les Etats-Unis annoncent que parallèlement, la première phase de retrait de Tsahal dans la région s'est achevée.

Selon les termes de l'accord, la date limite pour le retrait total de Tsahal du Sud Liban est fixée au 26 janvier, soit 60 jours après la signature de l'accord. Compte-tenu de ce calendrier, la principale question est de savoir si l'armée libanaise sera capable d'honorer sa partie de l'accord dans les délais impartis. Hochstein, lui-même, a indiqué que si tel n'était pas le cas, Tsahal resterait sur le sol libanais. D'après certaines sources d'informations, l'émissaire américain pourrait annoncer une prolongation de la période prévue par l'accord pour le retrait de Tsahal et le déploiement de l'armée libanaise de 60 à 90 jours.