C'est la première fois de l'histoire de ce sport qu'un Israélien atteint ce niveau de la compétition.
Ruach Gordon reconnait que la politique a pris une place importante dans le tournoi et qu'il n'est pas facile de représenter Israël mais qu'il a tenu à le revendiquer avec fierté: ''Il y a beaucoup de politique dans ces tournois et quand vous êtes un boxeur étranger et que vous ne parvenez pas à faire un knock out ou plusieurs knock down pendant un combat, il est très dur de gagner sur décision des juges. Mon adversaire a obtenu la victoire sur décision des juges et je n'ai pas reçu la ceinture qui me revenait, à mon avis. Mais je suis content de mes réalisations dans ce tournoi. Je ne vaux pas moins que le champion''.
Il ajoute: ''A chaque combat, on m'a interdit de monter sur le ring avec le drapeau d'Israël, en raison du public hostile. Les organisateurs ne voulaient pas de problèmes. Mais je me suis efforcé de toujours porter un signe juif ou israélien. Je récitais le Shema Israël, j'avais un collier des otages, je portais une kippa. Je suis monté sur le ring sur une chanson d'Eden Golan. Même quand on ne me laissait pas monter avec le drapeau d'Israël, je représentais mon pays et mon peuple par tous les moyens possibles''.