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La commission Santé de la Knesset, sous la présidence du député Yonatan Mashriki (Shass), a prolongé de trois ans le décret qui permet l'accès à la reconnaissance de diplômes pour les olim de certaines professions de santé ayant obtenu leurs diplômes à l'étranger, et ce, même s'il ne s'agit pas d'un diplôme universitaire.
La loi israélienne fixe plusieurs critères pour exercer dans les domaines de la kinésithérapie, l'ergothérapie, la diététique et l'orthophonie dont détenir une licence universitaire, avoir suivi une formation théorique et pratique équivalente à la formation israélienne et réussir l’examen national.
Les audioprothésistes et les diététiciens doivent en plus faire un complément d’études théoriques et pratiques avant de se soumettre à l'examen national.
Dans certains pays, dont la France, les diplômes ne sont pas tous universitaires ce qui constituent un obstacle pour entamer le processus d’équivalence.
L'ordonnance du ministre de la Santé Ouriel Busso a permis de prolonger jusqu'au 31 décembre 2027 le décret qui lève cet obstacle et permet d’integrer la procédure sur la base d’un diplôme d'État.
Le décret vise à faciliter l'intégration des olim sur le marché du travail en Israël. Il permettra également d'améliorer l'offre et les services médicaux pour l'ensemble de la population israélienne tout en encourageant l'alya, a déclaré le président de la commission Yonatan Mashriki.
Selon Esther Blum, directrice du département Diplômes à Qualita qui a initié ce renouvellement, il y a des centaines de juifs français qui exercent ces professions, qui ont été formés dans de prestigieux établissements en France et qui veulent faire leur alya en étant assurés de pouvoir accéder à l'examen d'équivalence sur la base du diplôme d'État.
« Il s'agit d'une étape importante qui donnera aux Olim la possibilité de continuer à contribuer à la société israélienne dans ces domaines », a affirmé le député Yossi Taieb (Shass), grâce à qui le ministre a prolongé ce décret.