Elle est revenue sur ce samedi matin du 7 octobre et a raconté que c'est leur fille, officier de Tsahal, qui les a prévenus de ce qui était en train de se passer: ''A 6h30, Yoav était déjà réveillé, il s'apprêtait à sortir faire un tour, faire du vélo. Je me souviens que nous avons reçu un appel de notre fille qui est officier chargé des opérations de l'unité Shaldag. Puis immédiatement après, le secrétaire militaire a appelé. C'est ainsi que nous avons appris ce qu'il se passait et nous n'avons plus vu Yoav pendant des mois. J'ai pris une grande inspiration. Notre quotidien a été chamboulé mais nous l'avons accepté, il fallait relativiser''.
Elle a aussi décrit l'importance capitale que son mari accordait aux blessés de guerre: ''Son leitmotiv était qu'il fallait supprimer la bureaucratie et les obstacles pour s'occuper au mieux des blessés''.
Claudine Gallant a décrit le quotidien de son mari depuis qu'il n'est plus ministre: ''Il fait beaucoup de sport, du vélo, de la course à pied. Il rend visite à de nombreuses familles auxquelles il avait promis sa venue et ne l'a pas fait faute de temps. Il rencontre beaucoup de gens, il a plus de temps''.