Un responsable iranien a confié au Telegraph: ''L'ambiance est aux coups réciproques, aux cris, au coups sur les murs et dans les poubelles. Ils s'accusent les uns les autres et personne ne prend la responsabilité. Aucun n'a vu venir la fuite d'Assad car le principe ces dix dernières années était de le maintenir au pouvoir. Pas parce qu'on l'aimaitmais parce qu'on voulait préserver la proximité avec Israël et le Hezbollah''.
Rappelons que l'Iran a dépensé des millions de dollars dans le soutien du régime d'Assad et malgré cela, le dictateur syrien s'est enfui alors que les rebelles n'étaient même pas encore dans Damas et alors que l'Iran venait de voir affaibli le Hezbollah, un autre des maillons de l'axe iranien.
Désormais l'Iran cherche un responsable et une manière de sortir de l'impasse.

Pour ce qui est du responsable, c'est vraisemblablement Ismaël Qaani, le commandant de la force Qods des Gardiens de la Révolution qui sera désigné. Rappelons que début octobre ce dernier avait mystérieusement disparu et que des rumeurs avaient circulé selon lesquelles il était soupçonné d'être un agent au service d'Israël.
''Personne n'ose le lui dire en face mais il doit assumer cette responsabilité'', précise le responsable iranien au Telegraph, ''Il n'a rien fait pour empêcher l'effondrement des intérêts iraniens. Nos alliés tombent les uns après les autres et il observe depuis Téhéran. Et le pire est peut-être encore à venir''.
Selon certaines informations, l'ayatollah Khamenei a l'intention de le limoger.