L'accord de cessez-le-feu entré en vigueur hier matin (mercredi) prévoit le retrait de l'armée israélienne du territoire libanais dans les 60 jours à venir.
Or depuis, Tsahal fait face à des mouvements importants de population vers le sud, ce qui constitue un danger majeur à la fois pour les soldats et pour les civils qui ont décidé de rentrer prématurément chez eux.

Hier, les soldats israéliens ont dû ouvrir le feu sur des terroristes du Hezbollah qui se sont approchés de la frontière et quatre d'entre eux ont été arrêtés. Cette nuit et ce matin, des tirs d'artillerie ont encore été effectués pour éloigner des personnes qui s'approchaient des zones où se trouve Tsahal.

Pour éviter de se retrouver dans une telle situation jusqu'au retrait total de Tsahal, le porte-parole de Tsahal en arabe, le lieutenant-colonel Avichay Adraee, a informé les Libanais qu'ils n'avaient pas le droit de pénétrer dans toute une série de villages au Sud Liban, qu'il a détaillés. Il a indiqué que les soldats israéliens n'avait aucunement l'intention de les prendre pour cibles mais que s'ils s'aventuraient au sud de la ligne tracée, ils s'exposaient à des risques importants.