Cette sanction a été prise après que la conseillère a affirmé qu'il n'y a pas de génocide à Gaza. Alice Wairimu Nderitu, originaire du Kenya et spécialiste des questions de génocide, soutient que l'action de l'armée israélienne dans la Bande de Gaza ne s'apparente pas à un génocide.
Elle a expliqué que la notion de génocide décrit le massacre d'un groupe ethnique dans le but de le faire disparaitre. Wairimu Nderitu indique que la Shoah entre sous cette définition ainsi que le massacre des Tutsis au Rwanda ou encore des Musulmans bosniaques par les Serbes.
''D'un point de vue juridique, caractériser des opérations violentes comme un génocide demande la preuve d'une intention. Le système de défense puissant d'Israël ne répond pas à cette définition''.
D'après le Wall Street Journal c'est cette prise de position qui lui vaut de ne pas être reconduite dans ses fonctions. L'ONU se défend: ''Alice Wairimu quitte l'ONU après que son contrat touche à son terme. Le génocide est défini par le droit international et toute décision juridique doit être prise par les institutions juridiques compétentes''.