La journaliste israélienne Moriah Asraf révèle ce soir (lundi) sur la chaine 13 la discussion qui a eu lieu entre Netanyahou et Macron et qui a permis la participation de la France au comité qui sera chargé de faire appliquer l'accord de cessez-le-feu au Liban.

Rappelons que ces dernières semaines, le Premier ministre israélien ne voulait pas que la France soit partie prenante dans cet accord compte-tenu des positions anti-israéliennes exprimées par le Président français. A cela s'est ajouté le fait que le porte-parole du Quai d'Orsay s'est empressé d'affirmer que la France respecterait la décision de la CPI concernant les mandats d'arrêt internationaux contre Netanyahou et Gallant.

Netanyahou et Macron se sont entretenus ces derniers jours par téléphone au sujet de l'accord sur un cessez-le-feu au Liban. Le Premier ministre israélien n'a pas manqué de reprocher au Président français ses prises de position hostiles à Israël et le fait que la France ait décidé d'appliquer la décision de la CPI.
Ce à quoi, Emmanuel Macron lui a répondu que concernant la décision de la CPI, la France possédait dans son arsenal juridique une garantie d'immunité pour le personnel diplomatique dont pourrait bénéficier les dirigeants israéliens visés par cette décision de la Cour. ''Je ne suis pas responsable de ce que pourrait faire un citoyen à Toulouse, mais c'est la position de la France''.

C'est cet assouplissement exprimé par le Président Macron qui a débloqué la situation et a permis à la France de prendre part à l'accord qui est en voie d'être signé.