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La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt internationaux contre Netanyahou et Gallant

4 minutes
21 novembre 2024

ParIsraJ

La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt internationaux contre Netanyahou et Gallant
Photo: Marie Thérèse Hébert & Jean Robert Thibault Flickr

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La Cour pénale internationale a décidé de suivre la réquisition du procureur Karim Khan et d'émettre des mandats d'arrêt internationaux contre le Premier ministre israélien, Binyamin Netanyahou et contre le ministre de la Défense qui vient d'être limogé, Yoav Gallant.

Ces mandats sont émis pour crimes de guerre et crimes contre l'Humanité.

Malgré le fait qu'Israël possède un système judiciaire indépendant et que la Cour internationale devrait respecter la souveraineté pénale de l’Etat d’Israël en lui donnant la priorité pour juger de ce qui pourrait relever de crimes internationaux commis par ses dirigeants, elle a décidé de se déclarer compétente.

Un mandat d'arrêt a également été émis contre le chef du Hamas, Mohamed Deif, éliminé par Tsahal mais dont la mort n'a pas été officiellement reconnue par le mouvement terroriste. La CPI décide donc de mettre sur le même plan un chef terroriste sanguinaire et deux élus d'un Etat démocratique.

Cela signifie que Netanyahou et Gallant ne pourront plus se rendre dans les 125 pays membres de la CPI car ils risqueraient d'y être arrêtés. Les Etats-Unis n'en font pas partie.

Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a immédiatement réagi et condamné cette décision: ''Je condamne la décision du tribunal de La Haye. Israël se bat pour sa survie contre des organisations terroristes qui ont attaqué, assassiné et violé nos citoyens. Ces mandats d'arrêt sont une récompense au terrorisme''.
Benny Gantz a aussi condamné: ''La décision de la CPI est un aveuglement moral et une tache honteuse de dimension historique qui ne sera jamais oubliée''.


Avigdor Liberman, quant à lui, a déclaré: ''Le tribunal de La Haye a fourni aujourd'hui une preuve supplémentaire du double standard moral et de l'hypocrisie de la communauté internationale ainsi que des institutions de l'ONU. L'Etat d'Israël ne doit pas s'excuser de défendre ses citoyens et doit poursuivre le combat contre le terrorisme sans compromis''.




Le président de la Knesset, Amir Ohana, s'est aussi insurgé: ''Cibler les dirigeants démocratiquement élus d’Israël, seule démocratie du Moyen-Orient et seul État juif au monde, n’est rien d’autre qu’une atteinte à la justice, à la vérité et au droit universel à la légitime défense. Cette décision marque un jour sombre dans l’histoire du droit international. Plutôt que de défendre les principes de justice, la CPI a choisi de politiser son mandat, se transformant en un outil des terroristes et de ceux qui cherchent à délégitimer le droit d’Israël à exister et à défendre ses citoyens contre le terrorisme génocidaire. De telles actions jettent une tache de honte éternelle sur la Cour et érodent sa crédibilité sur la scène internationale. Les seuls crimes contre l’humanité dans cette guerre sont ceux commis le 7 octobre contre Israël par le Hamas, et l’utilisation continue d’otages et de boucliers humains par ce dernier. Israël ne se laissera pas intimider. Sous la direction de Netanyahou, nous continuerons de mener une guerre juste et déterminée contre ceux qui cherchent notre destruction. Notre engagement à protéger les citoyens d’Israël, à ramener nos 101 otages et à garantir que notre engagement envers la sécurité de notre nation reste inébranlable.

Les démocraties du monde entier devraient prendre conscience du dangereux précédent que cette décision crée, menaçant toutes les nations qui luttent contre le fléau du terrorisme. Aujourd’hui, c’est Israël ; demain, ce pourrait être n’importe quelle démocratie qui se tient en première ligne pour la justice et la liberté.

Israël est fier, résolu et uni. Nous rejetons cette décision avec toute la force morale de notre conviction et continuerons d’agir de manière décisive pour défendre notre peuple et notre souveraineté.

P.S
Vous n’avez pas reçu le mémo sur Mohammed Deif''.