Braverman possèderait des éléments sensibles et intimes sur cet officier et les aurait utilisés pour obtenir un accès irrégulier aux protocoles des conversations tenues dans la nuit du 6 au 7 octobre et dans les premiers jours de la guerre Glaives de fer. Ces accusations rejoignent les deux affaires sécuritaires qui pèsent sur le cabinet du Premier ministre et qui ont été publiées ces derniers jours: celle concernant le vol et la fuite de documents confidentiels et celle présumant des modifications frauduleuses de protocoles et de procès-verbaux de réunions sécuritaires ainsi que du contenu de conversations téléphoniques du Premier ministre Netanyahou sur des mises à jour sécuritaires.
Dans le cas de Braverman, une plainte a été déposée auprès du Chef d'Etat-major, il y a quelques mois, concernant la possession par le chef de cabinet du Premier ministre de renseignements intimes et gênants concernant un officier de Tsahal qui travaille au sein du cabinet et de leur utilisation pour le faire chanter et obtenir des documents confidentiels.
Tsahi Braverman nie toutes les accusations contre lui: ''La grave accusation selon laquelle je détiendrais des preuves contre un officier et que j'essaierais de faire chanter qui que ce soit est mensongère. Il s'agit d'un mensonge du début à la fin afin de me nuire et de nuire au cabinet du Premier ministre en pleine guerre''.
Pour l'heure aucune enquête n'a été ouverte à ce sujet.
Cette information ayant été révélée par Michaël Shemesh, journaliste sur Kan 11, Tsahi Braverman a envoyé une mise en demeure avant dépôt de plainte pour diffamation contre le service public audiovisuel.