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”Je voulais que le Premier ministre reçoive l’information”: la déposition de l’officier mis en cause dans l’affaire du vol des documents confidentiels

2 minutes
7 novembre 2024

ParIsraJ

”Je voulais que le Premier ministre reçoive l’information”: la déposition de l’officier mis en cause dans l’affaire du vol des documents confidentiels
Photo: Capture d'écran vidéo GPO

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Outre Eli Feldstein, porte-parole militaire de Binyamin Netanyahou, un officier de Tsahal est entendu par les enquêteurs dans l'affaire du vol et de la fuite dans la presse étrangère de ''documents confidentiels''.

Ce dernier a reconnu avoir transmis ces documents à Feldstein de manière irrégulière et a expliqué pourquoi. Il a raconté que ses supérieurs n'avaient pas communiqué les informations contenues dans ce document au Premier ministre et qu'il lui paraissait indispensable que ce dernier les ait en mains avant de prendre une décision concernant les otages. ''Je ne voulais pas devenir cet officier de 8200 qui a prévenu à plusieurs reprises (avant le 7 octobre, ndlr) et finalement l'information n'est jamais remontée au Premier ministre'', a-t-il affirmé.

Il a donc pris l'initiative de remettre ces documents à Eli Feldstein en espérant qu'ils arrivent au Premier ministre. Or le cabinet du Premier ministre affirme depuis le début de cette affaire n'avoir jamais eu connaissance du contenu de ces documents avant qu'il ne soit publié dans la presse étrangère. Feldstein aurait donc transféré ces documents obtenus de manière irrégulière à des médias étrangers, sans autorisation de la censure militaire.

Rappelons que sont en cause des documents du Hamas trouvés par Tsahal dans la Bande de Gaza. Ils auraient servi de base, notamment, à un article dans le journal allemand Bild, mettant en lumière la stratégie du Hamas reposant sur la manipulation des opinions publiques et l’utilisation cynique des otages israéliens afin de préserver le pouvoir du Hamas et ses capacités aussi bien militaires que politiques.

Les services de sécurité affirment que la divulgation de ces documents met en danger leurs sources sur le terrain et constituent une grave atteinte à la sécurité d'Israël.