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Hier soir (mercredi), lors de la rencontre de football entre le PSG et l'Atlético au Parc des Princes, des supporters parisiens avaient déployé une banderole géante dans les tribunes avec l'inscription ''Free Palestine. La guerre sur le terrain mais la paix dans le monde''.
Le graphisme de la banderole était particulièrement choquant puisqu'on y voyait un dessin de la mosquée Al Aqsa et d'un homme cagoulé, identifiable comme un terroriste, le poing levé. Un drapeau du Liban était également sur la banderole et le I de Palestine représentait la carte d'Israël.
Ce genre de banderole est pourtant formellement interdit par le réglement de l'UEFA: . "La promotion ou l'annonce, par quelque moyen que ce soit, de messages politiques ou de toute autre action politique à l'intérieur ou aux abords immédiats du stade est strictement interdite avant, pendant et après le match'', stipule ce réglement.
Plus tard dans la soirée, le club parisien a tenu à se désolidariser de cette banderole: "Le club n'avait pas connaissance du projet d'affichage d'un tel message", assure le PSG. "Le Paris Saint-Germain rappelle que le Parc des Princes est - et doit rester - un lieu de communion autour d'une passion commune pour le football et s'oppose fermement à tout message à caractère politique dans son stade."
Le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a demandé au PSG ''de s’expliquer et aux clubs de veiller à ce que la politique ne vienne pas abîmer le sport, qui doit toujours rester un ferment d’unité. Ce tifo n’avait pas sa place dans ce stade, et de tels messages sont d’ailleurs proscrits par les règlements de la Ligue et de l’UEFA. Si cela devait se répéter, il faudra envisager d’interdire les tifos pour les clubs qui ne font pas respecter les règles'', a tweeté le ministre.