Lapid a parlé en premier: ''Les détails autorisés à la publication ces derniers jours et ces dernières heures sur l'affaire très grave au sein du cabinet du Premier ministre doivent inquiéter chaque Israélien. Selon les soupçons, les hommes de Netanyahou ont publié des documents confidentiels et falsifié des documents confidentiels pour torpiller toute possibilité d'accord de libération des otages et pour dresser l'opinion contre les familles des otages. Cette affaire est sorti du bureau du Premier ministre et l'enquête doit déterminer si cela a été fait sur les instructions du Premier ministre. Si Netanyahou savait, il est complice d'une des plus grandes infractions sécuritaires. Si Netanyahou ne savait pas alors que sait-il? S'il ne sait pas que ses conseillers les plus proches volent des documents, se servent d'espions au sein de Tsahal, falsifient des documents, dévoilent des sources de renseignements et transmettent des documents confidentiels à la presse étrangère pour stopper l'accord de libération des otages, que sait-il?'', s'est interrogé le chef de l'opposition.
Il a conclu: ''La ligne de défense de Netanyahou est qu'il n'a aucune influence ni aucun contrôle sur les services à la tête desquels il se trouve. Si cela est vrai, il n'est pas apte. Il n'est pas apte à diriger l'Etat d'Israël dans la guerre la plus dure de son histoire''.
Benny Gantz s'est exprimé ensuite: ''Avant que nous quittions le gouvernement, j'ai dit que des considérations politiques avaient pénétré le saint des saints de la sécurité d'Israël. Nous avons donné l'alerte en temps réel. Nous sommes désormais à l'étape des preuves''.
Gantz a accusé: ''Contrairement à l'impression qu'essaie de donner le cabinet du Premier ministre, il ne s'agit pas d'un soupçon de fuite mais de la divulgation de secrets d'Etat pour des besoins politiques. L'utilisation de matériel issu des renseignements qui ont été pris sans autorisation doit faire l'objet d'une enquête approfondie. Si des éléments sécuritaires sensibles ont été dérobés et utilisés pour les besoins d'une campagne de survie politique, il ne s'agit pas uniquement d'une infraction pénale mais d'un crime national. Cette affaire ne doit pas se transformer en débat sur l'influence de l'information dévoilée ou sur qui a fait le plus fuiter d'informations. Le vol d'informations confidentielles par un membre du cabinet du Premier ministre est une ligne noire. Point.''.
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