Il s'agit d'Eli Feldstein qui était l'un des porte-parole du Premier ministre.
Il est soupçonné d'avoir transmis de manière illégale des documents confidentiels qu'il se serait procuré de manière irrégulière à la presse étrangère et notamment au Bild allemand.
L'enquête examine les raisons de cette fuite et se concentre autour de deux objectifs: présenter la hiérarchie de Tsahal et des services de sécurité comme ceux qui cachent des informations à Netanyahou et à ses hommes d'une part et créer le sentiement que le Hamas ne veut pas d'un accord pour libérer les otages d'autre part. L'accusation qui sous-tend cette enquête est que le Premier ministre aurait agi pour torpiller l'accord de libération des otages et donc l'un des objectifs de guerre.
Il reste néanmoins à déterminer si Netanyahou a donné l'instruction de faire fuiter ces documents, ce qu'il nie ainsi que tout lien avec le suspect.
"L'enquête a commencé après que des soupçons importants ont émergé au sein du Shabak et de Tsahal, selon lesquels des informations classifiées et sensibles avaient été extraites des systèmes de Tsahal et publiées illégalement, et il y avait une crainte d'une atteinte grave à la sécurité de l'État'', a détaillé le juge aujourd'hui. ''De ce fait, la capacité des services de sécurité à atteindre l’objectif de libérer les otages, dans le cadre des objectifs de la guerre, aurait pu être compromise. Suite à cela, une enquête secrète conjointe du Shabak, de Tsahal et de la police israélienne a été lancée, au cours de laquelle les soupçons susmentionnés ont été considérablement renforcés. En conséquence, une enquête ouverte a été ouverte, au cours de laquelle jusqu'à présent, quatre suspects ont été interrogés, dont certains membres des services de sécurité et un citoyen nommé M. Eliezer Feldstein. L'enquête est en cours et est menée conformément à la loi et sous le contrôle du tribunal. Toute publication supplémentaire en rapport avec l'enquête pourrait nuire à l'enquête, à ses objectifs et à la sécurité de l'État''.
Rappelons que le cabinet du Premier ministre réclame la levée totale de la censure sur le dossier afin de lever le brouillard qu'il fait peser sur cette administration au plus haut sommet de l'Etat.