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Depuis plusieurs jours, des journalistes israéliens font allusion à une ''affaire d'une extrême gravité'' prétendant qu'elle impliquerait des proches du Premier ministre et de son cabinet et qui aurait trait à des secrets sécuritaires portant gravment atteinte aux objectifs de guerre.
Le Premier ministre a demandé jeudi soir dernier que la censure soit levée sur ce dossier parce qu'il considère que le brouillard autour de cette affaire nuit à la réputation de son cabinet. Aujourd'hui, l'un des juges en charge du dossier a accepté la levée partielle de la censure.
Plusieurs personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette enquête. Elles sont suspectées de graves infractions. Elles auraient fait fuiter des documents ultra-confidentiels et critiques pour la sécurité d'Israël. L'un des suspects aurait participé à des réunions ultra-confidentielles, aurait accompagné le Premier ministre dans ses déplacements et aurait donc été au fait des moindres secrets d'Etat alors qu'il n'était pas habilité par le Shabak à le faire et même serait considéré comme inapte à faire partie des cercles les plus confidentiels de l'Etat.
Par ailleurs, toujours dans le cadre de cette affaire, des soupçons de propagande fallacieuse pèsent sur certaines personnages présentées comme faisant partie de l'entourage du Premier ministre. Elles auraient volontairement fait fuiter certains documents ou informations afin de justifier au sein de l'opinion publique l'absence d'accord pour la libération des otages.
Enfin, l'affaire mettrait en lumière de graves négligences dans le traitement et la surveillance des documents les plus confidentiels concernant la guerre.
Suite à ces révélations, le cabinet du Premier ministre a nié tout lien avec les suspects arrêtés et affirme que toute cette affaire a pour but de diffamer le Premier ministre. ''Alors qu'aucune fuite n'a eu lieu depuis le cabinet du Premier ministre, il y en a eu des dizaines qui ont été publiées dans la presse en Israël et à l'étranger, révélant des détails des négociations sur la libération des otages, de réunions confidentielles du cabinet et autres forums sensibles. Dans ces cas, personne n'a été inquiété''.
L'essentiel du dossier est toujours sous le coup de la censure. Les éléments publiés ne sont qu'une image partielle de cette affaire présentée comme d'une ''extrême gravité''.