Ces derniers jours, les forces de Tsahal ont mené une vaste opération dans l'enceinte de l'hôpital Kamal Adwan à Jabaliya, dans le nord de la Bande de Gaza.
C'est la deuxième fois depuis le début de la guerre que Tsahal opère dans cette zone. Les combattants témoignent que cette fois ils sont davantage face à une guérilla du fait de la décapitation du mouvement terroriste. L'essentiel des armes détenues par les terroristes sont des explosifs. C'est d'ailleurs l'utilisation de ces derniers qui a causé la mort des soldats tombés au combat dans le nord de la Bande de Gaza ces derniers jours.

Ces explosifs sont fabriqués rapidement et de manière artisanale par les terroristes du Hamas qui se servent aussi de restes de munitions israéliennes pour cela. C'est pourquoi l'aviation de Tsahal s'emploie à bombarder en plus de ses cibles, les débris ou les munitions israéliennes sur le terrain qui pourraient être réutilisées par les terroristes.

Par ailleurs, l'armée israélienne explique qu'en amont de son opération à Jabaliya et plus précisément dans la zone de l'hôpital Kamal Adwan, la population civile a été prévenue et avait la possibilité de fuir les zones de combat. Les premiers jours, les manoeuvres militaires étaient difficiles car le Hamas tirait sur les civils qui tentaient de fuir. Mais petit à petit, la peur face aux hommes du Hamas s'est atténuée et près de 50000 civils ont fini par quitter les lieux. Quasiment tous se sont rendus dans la ville de Gaza et n'ont pas été plus au sud.

Tsahal estime qu'il reste quelques centaines de terroristes au milieu de quelques milliers de civils dans la zone assiégée.

[video width="1920" height="1080" mp4="https://lphinfo.com/wp-content/uploads/2024/10/100.mp4"][/video]

Vidéo des combats filmée par la caméra GoPro d'un combattant de la shayetet 13. (Porte-parole Tsahal)

Depuis le début de l'opération 600 terroristes se sont rendus et ont été emmenés pour interrogatoire. Environ 60 ont été arrêtés dans l'enceinte de l'hôpital qui servait de base militaire pour le Hamas.

Un ambulancier, arrêté pour soupçon d'activités terroristes, a témoigné lors de son interrogatoire: ''Les hommes du Hamas sont dans l'hôpital, dans les cours, aux portes des bâtiments, dans les bureaux. Ils utilisent les ambulances pour transporter leurs combattants qui sont blessés ou pour les emmener sur les lieux de leurs missions au lieu d'utiliser les ambulances pour les civils''. Il ajoute: ''Les gens dans le nord de la Bande de Gaza n'en peuvent plus de cette situation''.