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Le cabinet de sécurité s'est réuni cette nuit (jeudi à vendredi) pour débattre de la riposte en l'Iran. A la fin des discussions aucun vote n'a eu lieu. Le Premier ministre et le ministre de la Défense n'ont pas non plus reçu de pouvoirs particuliers pour agir, comme c'est le cas avant une opération majeure.
Les membres du cabinet voteront certainement quelques instants avant l'attaque réelle afin de préserver l'effet de surprise.
Par ailleurs, les ministres ont débattu d'un autre sujet: d'après le journal Haaretz 130 soldats ont signé une lettre indiquant qu'ils arrêtaient leur service en tant que réservistes tant qu'un accord pour la libération des otages n'aura pas été signé. La ministre Miri Regev a indiqué qu'il n'était pas question de laisser passer une telle attitude et a demandé que ces réservistes soient emprisonnés. La crainte est que cette attitude fasse tache d'huile comme cela a été le cas à l'époque de la protestation contre la réforme judiciaire.
''Il est inconcevable que 130 soldats refusent de servir'', a déclaré la ministre Regev pendant la réunion du cabinet, ''Ces soldats doivent aller en prison. C'est une mutinerie. Où est le Chef d'Etat-major? Où est le ministre de la Défense?''.
Gallant a répondu: ''Ce que la presse a rapporté est différent de la réalité''.
Yariv Levin, le ministre de la Justice, est alors intervenu: ''Dans ce cas, publiez un communiqué. C'est important pour l'opinion publique. Il faut que le message contre le refus de servir soit clair''.
A cet instant, le Premier ministre Netanyahou a renchéri: ''Absolument. Il faut s'attaquer à ce problème avec force dans le cadre de ce que la loi autorise. C'est un phénomène très dangereux. Il faut s'en occuper, cette fois, avec force. Ces gens ont perdu - si tant est qu'ils ne l'aient jamais eu - tout sens de la responsabilité nationale''.
Gallant a assuré: ''Nous oeuvrons et nous agirons avec une main de fer contre toute tentative de refus de servir''.
Le vice Chef d'Etat-major a précisé: ''Les informations rapportées sont loin de la réalité. Parmi ceux qui ont signé cette lettre, seuls cinq effectuent un service en tant que réservistes depuis le début de la guerre. Tsahal s'occupe du problème''.