Signe de détresse? Le Hezbollah, par la voix de son numéro 2 Naïm Qassem, réclame un cessez-le-feu sans conditions préalables. Autrement dit, l'organisation terroriste qui avait juré de lier son sort à celui de la Bande de Gaza et à ne cesser les attaques contre Israël qu'une fois que l'armée israélienne se serait retirée de ce territoire est désormais prête à un cessez-le-feu sans rien exiger concernant Gaza au préalable.

Qassem a précisé qu'une fois que les armes se seront tues, il faudrait discuter des conditions pour que ce cessez-le-feu soit durable. Quoi qu'il en soit cela dénote du désarroi dans lequel le Hezbollah a été plongé par les attaques israéliennes et l'offensive terrestre qui a débuté, il y a une semaine.

Une telle demande de la part du Hezbollah a, vraisemblablement, été coordonnée avec Téhéran qui attend, avec inquiétude, la réaction d'Israël à l'attaque de missiles qu'elle a lancée la semaine dernière contre l'Etat hébreu.

 

Dans ce contexte, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a affirmé aujourd'hui que les services de sécurité israéliens estiment avec une forte probabilité que le successeur de Nasrallah, Hachem Safieddine a bien été éliminé dans l'opération ciblée à Beyrouth menée par l'aviation israélienne, il y a quelques jours.