Naïm Qassem, l'adjoint de Nasrallah, a pris la parole pour la première fois depuis l'élimination du chef du Hezbollah par l'armée israélienne.

''Nous avons perdu un frère, un dirigeant'', a déclaré Qassem, ''Jérusalem était en tête de ses priorités, dans le cadre d'une union arabe islamiste''.

Il a martelé que le Hezbollah allait poursuivre sur la voie de Nasrallah et attaquer Israël. Il a affirmé que le Hezbollah était prêt à affronter une offensive terrestre israélienne.

Par ailleurs, il a annoncé qu'un nouveau chef serait bientôt désigné pour prendre la succession de Hassan Nasrallah.

Qassem a démenti l'affirmation selon laquelle Nasarallah a été éliminé lors d'une réunion avec 20 autres officiers de l'organisation terroriste et a accusé Israël de commettre ''un massacre'' grâce à ''l'aide illimitée'' des Etats-Unis.

Il a garanti que le Hezbollah ne se rétracterait pas, qu'il continuerait ''à affronter l'ennemi israélien pour soutenir les Palestiniens et Gaza''.

Concernant les attaques sur Israël depuis l'élimination de Nasrallah, Naïm Qassem a prétendu que, pour le moment, le Hezbollah exploitait ''le minimum'' de ses capacités dans le cadre d'un programme précis. ''Nous continuerons à soutenir Gaza et à protéger la Palestine. Le combat sera long et nous sommes prêts à tout surmonter. L'ennemi n'atteindra pas son objectif''.

 

De son côté, le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a affirmé que l'armée libanaise était prête à être envoyée au sud du Litani.