Le Président iranien, Massoud Pezeshkian, a affirmé que son pays souhaitait améliorer ses relations avec le monde et entrer dans des négociations pour trouver une solution à la question de son programme nucléaire. Il a dénoncé les sanctions sur l'Iran qu'il a définies comme ''inhumaines'' et portant atteinte ''à d'innocents citoyens''.

Le président de l'Agenec International de l'Energie Atomique (AIEA), Rafael Grossi, a déclaré à l'agence de presse Reuters qu'il ''voit une grande disposition de la part des acteurs officiels iraniens pour coopérer avec l'AIEA''. Il a annoncé qu'il avait l'intention de se rendre sur place en octobre.

Rappelons que depuis 2021 et contrairement aux accords signés, l'Iran ne se plie pas aux visites de l'AIEA de ses sites nucléaires. Des caméras de surveillance ont été débranchées et l'accréditation d'un groupe d'experts a été retirée.

Hier (mardi) lors d'une interview sur la CNBC, le Président israélien, Itshak Herzog, a appelé à prendre avec précaution les déclarations du Président iranien: ''Le président iranien dit une chose, et pourtant, ses gardes nationaux mènent toute la région dans l’abîme par le terrorisme permanent. Ses propres généraux sont assis dans les salles de contrôle du Hamas, du Jihad islamique, du Hezbollah, des Houthis et des mandataires en Irak. Ils les financent, ils leur fournissent les munitions. Comment se fait-il qu’une petite tribu de 50 000 personnes au Yémen possède des missiles balistiques et des missiles de croisière ? Très peu de pays en ont. Le Hezbollah aurait dû se soumettre au gouvernement libanais, mais l’inverse s’est produit ces dernières décennies. Malheureusement, il s’agit d’une véritable situation stratégique si le président iranien veut vraiment aller dans une direction différente, alors ses mandataires doivent être éliminés''

 

En marge de l'Assemblée générale de l'ONU qui se tient à New York en ce moment, le Président français Emmanuel Macron a rencontré son homologue iranien.

"Le président de la République a souligné la responsabilité de l'Iran à soutenir une désescalade générale et à user de son influence en ce sens auprès des acteurs déstabilisateurs qui recueillent son soutien pour avancer vers un cessez-le-feu à Gaza et une cessation des hostilités", a indiqué mardi l'Elysée.

Concernant le programme nucléaire iranien, Macron "a redit sa grande préoccupation face à la trajectoire du programme nucléaire iranien" et "a appelé l'Iran à coopérer pleinement avec l'AIEA pour travailler à la recherche d'une solution diplomatique sur le sujet", selon le communiqué de l'Elysée.